Retour aux pénates

Publié le par Caro

Après une petite semaine de repos, me voici de retour à la maison.

Je vous dirais bien que j'y serais bien restée encore une semaine, mais non, je confirme ce que j'ai déjà pu écrire : une semaine avec maman et mémé c'est bien suffisant, au delà, ce n'est plus vivable.

 

Question voyage c'était tranquille. A l'aller, une demoiselle s'était installée à la place que j'avais réservée. Comprenant que c'était moi qui aurais du être assise là, elle a d'emblée émis un "ça ne vous ennuie pas si..." supposé se terminer par "je prends votre place", sous un prétexte quelconque. Là j'aurais parié sur le sens de marche du train."Vous comprenez je suis terriiiiblement malade quand je suis dans l'autre sens"...ce à quoi j'aurais pu répondre "Et qu'est-ce que vous voulez que ça me fasse, prenez l'avion, tous les sièges sont dans le même sens", ou "c'est balot, moi aussi, j'ai déjà envie de vômir", en faisant semblant de joindre le geste à la parole et la faire décamper plus vite.

Si, si, faites semblant de vômir sur quelqu'un, il file à toute vitesse. Testé et approuvé. ^^

 

Fut un temps j'aurais laissé couler, histoire de ne pas être contrariante, mais je n'ai pas eu envie de ne pas être contrariante, et donc, avant qu'elle ait fini sa phrase, j'ai objecté un "Ben...j'ai réservé cette place", induisant "alors tu dégages cocotte". La cocotte a dégagé non sans ronchonner et installée pour finir en face de moi, a tiré la tronche pendant tout le trajet, sous mon regard amusé.

Au retour, une halte inopinée de 30mn, en raison de voies encombrées par on ne sait quoi m'a fait rentrer plus tard que prévu, mais quand on est en vacances, on n'a pas vraiment besoin d'être pressé, surtout de rentrer.

 

La semaine a été tranquille et reposante, sans réelle surprise. Ca tombe bien, c'est un peu le but des vacances.

Seules ombres au tableau : le temps, tristus, et une rage de dent qui ne m'a encore pas lâchée et nécessite que je prenne rapidement rendez-vous chez mon dentiste.

 

Comme à l'accoutumée ma valise au retour pesait une tonne, remplie de fringues que ma mère m'a données, d'objets divers et variés, et surtout de bonbons et de chocolat suisses. Le comble du masochisme : être à la diète depuis fin avril et avoir sous la main une quantité industrielle de ce dont on raffole et surtout qu'on n'a pas le droit de toucher. Si ça c'est pas une mise à l'épreuve de la volonté...Pourquoi alors en avoir ramené, sinon pour se faire du mal ? Parce que j'ai promis à plusieurs personnes que je leur en rapporterais, et comme je n'ai qu'une parole...

J'ai donc rapporté dans ma valise quelques tablettes du meilleur chocolat qui existe (non désolée je n'aime pas le chocolat belge que je trouve trop gras et trop lourd, et je n'aime que moyennement le chocolat italien) : du chocolat Cailler (site du chocolatier), principalement.

J'ai également fait une razzia au rayon des Sugus, ces bonbons tendres aux jus de fruits naturels, créés par Suchard il y a 75 ans, et qui ont régalé mon enfance.

 

Je n'avais pas la place pour rapporter mes poupées Barbie, ceci nécessitera donc un autre voyage, bientôt je l'espère, mais je serais bien hypocrite de laisser croire qu'il me tarde de repartir pour ne revoir que ma maman et ma mémé.

 

C'est toujours trop petit une valise, mais c'est quand on doit la porter dans les rares endroits où il n'y a pas d'escalator qu'on ne regrette plus d'avoir évité de la charger davantage.

 

Manifestement j'avais bien prévu mon coup concernant la survie du mari en milieu hostile, c'est à dire la maison. Il a eu de quoi manger et a réussi pour une fois à maintenir la cuisine dans un état correct. En même temps, on ne salit pas grand chose quand il n'est question que de mettre un plat dans le four micro-ondes. Sa joie de me revoir était proportionnelle à sa crise de manque de galettes au son d'avoine, seule denrée qui lui a fait défaut  (m'enfin s'il n'en avait pas baffré 2 à chaque fois, il en aurait eu pour toute la semaine) .

 

Sitôt arrivée, sitôt aux fourneaux donc. Il me semble qu'il a aussi tenté de m'envoyer faire une lessive. Pas une lessive de mes petites affaires, non, une lessive de couvertures, draps etc. Je suis presque étonnée qu'il ne m'ait pas collé un plumeau dans la main dès que j'ai franchi la porte...Un "Tu m'as manqué" aurait été apprécié, mais vraissemblablement c'est ma cuisine et ma fonction de robot ménager qui ont manqué.

C'est vraiment là que je réalise que j'ai réintégré mes pénates.

 

 

 

Publié dans Reflexions

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